Dans le cadre
du mécénat culturel,
l'acquisition d'une œuvre d'art peut, en
plus d'un
coup de coeur, représenter
un véritable intérêt
pour
les entreprises ou les professions libérales.
Selon le premier
alinéa de l’article 238 bis AB du Code
Général des Impôts modifié*,
les entreprises qui achètent, à compter du
premier
janvier 2002, des œuvres originales d’artistes
vivants et les inscrivent à un
compte d’actif immobilisé peuvent
déduire du résultat de l’exercice
d’acquisition et des quatre années suivantes, par
fractions égales, une somme
égale au prix d’acquisition.
- La déduction
opérée ne peut excéder par exercice la
limite de 5 pour 1000 du chiffre d’affaires.
- L’entreprise
à l’obligation d’exposer à
titre gratuit,
l’œuvre au public (dans un musée, dans
l’entreprise ou lors de manifestations)
pendant la période de cinq ans.
- Les œuvres originales d’artistes vivants sont en outre exclues de l’assiette de la taxe professionnelle.
Pour plus de renseignements,
consulter le lien sur le
site du Ministère de la culture :
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/politique/mecenat/entreprises.htm
*Extrait du Code Général des Impôts
Art 238 bis AB:
"Les entreprises qui
achètent, à compter du 1er
janvier 2002, des œuvres originales d'artistes vivants et les
inscrivent
à un compte d'actif immobilisé peuvent
déduire du résultat de l'exercice
d'acquisition et des quatre années suivantes, par fractions
égales, une somme
égale au prix d'acquisition.
La
déduction ainsi effectuée au titre de chaque
exercice ne peut excéder la limite
mentionnée au premier
alinéa
du 1 de l'article 238
bis, minorée du total des
versements mentionnés au même
article.
Pour bénéficier de la déduction
prévue au premier alinéa, l'entreprise doit
exposer dans un lieu accessible au public le bien qu'elle a acquis pour
la
période correspondant à l'exercice
d'acquisition et aux quatre années
suivantes.
L'entreprise
doit inscrire à un compte de réserve
spécial au passif du bilan une somme égale
à la déduction opérée en
application du premier alinéa. Cette somme est
réintégrée au résultat
imposable en cas de changement d'affectation ou de
cession de l'œuvre ou de prélèvement
sur le compte réserve.
L'entreprise
peut constituer une provision pour dépréciation
lorsque
la dépréciation de
l'œuvre excède le montant des
déductions
déjà opérées au titre des
premier à
quatrième alinéas."